En France, la forêt s'étend sur 15 millions d'hectares, soit près de 27% du territoire national ce qui ne représente que 0,5% de la forêt mondiale et environ 14% de la forêt de l'Europe des 15.
Sur les Monts de la Madeleine seulement 13% de la forêt privée sont soumis à un Plan Simple de Gestion (P.S.G.).
La variété des espèces naturelles ou introduites s'explique principalement par la différence d'altitude et donc du climat qui en découlent.
La côte Roannaise est peu boisée si ce n'est par quelques chênaies (peuplement de Chênes) ou quelques plantations de Douglas.
"L'étage collinéen", situé entre 500 et 800 mètres d'altitude, est dominé par les feuillus, principalement des taillis de Chênes ou plus localement des taillis de Châtaigniers. On y trouve également quelques plantations de Douglas.
"L'étage Montagnard", au-dessus de 800 mètres d'altitude, est dominé par le Hêtre et le Sapin.
Les peuplements introduits
Les pessières :
Ce peuplement forestier est constitué d'épicéas, introduits en 1843 en France. Ils représentent 40% du peuplement dans certaines zones. Le succès de ces boisements s'explique par l'impulsion donnée à la politique forestière vers 1850, pour boiser les sols nus.
Les peuplements de Douglas :
Le Douglas est de plus en plus représenté au sein des peuplements forestiers, du fait de sa croissance rapide et de la qualité de son bois.
Les trois massifs représentatifs de la diversité forestière des Monts de la Madeleine
La chênaie charmaie :
Composée principalement de Chêne pédonculé et de Charme champêtre, cette forêt est surtout présente en plaine, située à environ de 400 mètres d'altitude.
La plus grande d'entre elles, la Forêt de Lespinasse s'étend sur près de 650 hectares.
Quelques espèces incontournables des chênaies charmaies : le Pic mar ou encore le Lucane cerf- volant le Grand capricorne ou encore l'Ecaille chinée.
La hêtraie :
En opposition avec les hêtraies de la forêt de Tronçais localisées en plaines, les peuplements de Hêtres du massif des Monts de la Madeleine se trouvent dans les parties sommitales ou dans les parties montagnardes, à 800 mètres d'altitude.
Ce peuplement est antérieur à la sapinière et constitue le peuplement indigène de nos Monts. Avant tout, le hêtre est un arbre de futaie, autrefois utilisé pour la confection de sabots.
Les sapinières :
Le Sapin trouve des conditions climatiques de développement favorable dans le Massif des Bois Noirs de 800 à 1200 m d'altitude.
Ce peuplement est constitué principalement par le Sapin pectiné mais on y trouve également de l'Epicéa ainsi que des Douglas qui sont les deux principales essences de reboisement.
Le Sapin se régénère naturellement, car les semis naturels supportent bien l'ombre pendant les première années, le couvert végétal leur assurant par ailleurs une protection contre le gel.
Ce peuplement possède un intérêt naturaliste et productif très attractif par la diversité d'âges des sujets, ainsi que la diversité des espèces accompagnatrices.
